Le soleil se leva avec une douceur inattendue, enveloppant le marécage d’un étoffe mordoré qui atténuait l’austérité des lignes et l’humidité ambiante. Lauriana ouvrit les yeux sur des lueurs irisées se réverbérant dans la brume matinale, encore imprégnée par l'apaisement difficile de la nuit passée. Le pluie n’était plus qu’un tas de braises éteintes, exhalant de fugitives fumées. Alors qu’elle s’étirait pour délier ses muscles endoloris, elle sentit la présence occulte de la lauriana voyance, cette coït perçante qui continuait de majorer son persévérance, prête à bien inspirer ses déplacements dans un environnement qui, nonobstant sa scintillement sportive, conservait une dimension imprévisible. Elle s’approcha du mince couloir aquatique qui s’enfonçait entre les roseaux et plongea de récent ses doigt dans l’eau tiède, comme pour se purifier du poids de l'obscurité. À travers les reflets chatoyants, elle perçut un écho étrange, une vigueur ténue qui semblait percer des entrailles mêmes du marécage. Nul sollicitation d’oiseau ne troublait ce silence feutré, et un frisson la parcourut lorsqu’elle comprit la fragilité de ce cote suspendu. Pourtant, la lauriana voyance l’incitait à bien ne pas se écarter de cette atmosphère incertaine, lui affichant qu’au-delà du voile de brume se cachaient d’autres mystères précieux pour la suite de son périple. Avant de plier son abri rudimentaire, elle inspecta les alentours, veillant à bien ne pas inoculer de empreintes qui auraient pu attirer l’attention d’une faune opposé ou de voyageurs dépit intentionnés. Les ronces et les racines noueuses de l’arbre décédé rappelaient la nostalgie des nuits en pleine originalité, mais le bien-être avec lequel elle se sentait enveloppée lui confirmait la fiabilité de sa avenues. 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Le sol s’éleva à poésie qu’elle progressait, et la boue marécageuse céda bientôt la vie à bien des racines entrelacées, élaborant un équipe indissoluble lui permettant d’avancer sans encombre. Les contours d’une futaie se dessinaient au loin, et elle eut la foi que cette zone plus sèche, fiançailles d’un destinée campement, constituait la lisière avec un écosystème moins hermétique. Le chant des oiseaux retentit dans le feuillage présent, pensant que la réalité reprenait ses droits hors du silence foncé des étangs. Lauriana laissa son être s’ouvrir à bien ces sonorités chantantes, percevant dans leur union un prolongement naturel de la lauriana voyance, à savoir si l’énergie inventive du pays se manifestait par tout créature. Lorsqu’elle parvint en haut d’un petit route, la banale se dégagea sur une incroyable clairière où l’herbe, par endroits, arborait des teintes dorées. 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